Au temps des
Masques

En fait c’est différent et pas.
C’est juste que mes mains italiennes, tactiles, amitieuses, bavardes ne te pétrissent plus de-ci de-là, au rythme de mes dires fiévreux et de mes émois transiques.
Le temps reviendra de mes élans organiques.

En fait c’est différent et pas.
Je n’ai jamais fonctionné au grand nombre, ni aux fêtes de la musique, ni aux rassemblements politiques et syndicaux, ni aux affluences estivales.
Je leur ai toujours préféré le tête-à-tête à 2, 3, 5 avec des figures familières ou étrangères, regard en écoute intime, oreille en alerte vive.
Je leur préfère ces temps d’ivresse amicale où on s’aiguise au monde. Lucidité et vertige.