22 JAN > 4 FÉV
Le Vent des Signes
Résidence
Cie So Far

Tube

Boris Vian dans les années 50 est le premier à utiliser le terme « tube », en référence à la forme cylindrique des bobines, pour désigner ces succès aux paroles creuses qui touchent le plus grand nombre.
Boris Vian dans les années 50 est le premier à utiliser le terme « tube », en référence à la forme cylindrique des bobines, pour désigner ces succès aux paroles creuses qui touchent le plus grand nombre.

Depuis 2010, certains artistes s’imposent comme des machines à tubes. Beyoncé, élue femme la plus influente de la planète par le magazine Time, révèle la culture populaire comme fondamentalement politique. Si l’on parle de tubes planétaires, les tubes balisent également nos souvenirs intimes.
Ces créations marketings, souvent légères et exotiques, résistent parfois au passage du temps et en entrant dans notre patrimoine collectif, supposent une nouvelle tradition.
Entre l’euphorie, l’impulsion de la création et la dialectique du passage du temps, de la destruction, la ruine est donc pour nous un point de départ.

Tube explore une époque, ouvre une brèche au-delà des dichotomies souvent normatives mainstream/underground, festif/intelligent, ordinaire/exotique, intime/universel.

Construite telle un engrenage curieux, drôle, physique et mathématique dont le musicien Adrien Del Rio en constitue le moteur, la pièce cherche une énergie intense et commune pour offrir à certains tubes de notre jeunesse dont les danses peuvent être perçues comme sans intérêt voire méprisables, plusieurs niveaux de lecture.

En interrogeant une porosité des frontières entre les danses créées pour être regardées et celles qui invitent l’Autre à rentrer dans le groupe, en inquiétant la négociation permanente entre représenter et expérimenter, Tube autorise – dans le sens de se rend auteur de – une définition mouvante de la tradition.

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DISTRIBUTION

Interprètes et chorégraphes Anna Vanneau, Cassandre Munoz
Production Cie So Far

 

BIOGRAPHIE

Anna Vanneau
Née en 1992 à Chartres, se passionne très jeune pour la musique, le dessin et la danse.

Elle intègre la formation danseur/interprète «Coline» à Istres puis au CDC Toulouse. Et se forme au théâtre auprès de Xavier Boussiron et Sophie Perez et Georges Appaix.

Lors du festival international du CDC  Toulouse, elle danse dans Empty Picture chorégraphié par Alexandre Roccoli.
Elle joue également pour La Cie du Zerep, Nacera Belaza, Shlomi Tuizer et Edmond Russo Aurélien Richard, Fabrice Lambert, et effectue des reprises de rôles de Mathilde Monnier, Dominique Bagouet, Bernard Glandier…

En 2015, elle fonde sa propre compagnie où elle crée son solo In Situ, pièce qu’elle va par la suite tourner lors du festival international à la voile, Festina Lente, en France métropole, Corse, Sardaigne, Baléares et Espagne.

En parallèle, elle fait la rencontre de Magali Milian et Romuald Luydlin et est par la suite interprète pour La Zampa dans les pièces Opium, Bleu et Far West.

Cassandre Munoz
En 2009, elle décide de partir à Berlin où elle suit de nombreux workshops (Marameo/ Dock 11). Son retour à Toulouse est vivant, elle est à l’initiative du collectif Volubile qui propose plusieurs performances In situ telles que Jardin Public #1 (2011), Père Lipopette (2011), Et pendant c’temps là (2012), Je suis sorti car j’ai trouvé ça grand (2012), -YS- (2015). En octobre 2012, elle intègre la formation « Extensions » du CDC Toulouse pour deux ans.

En 2016, elle reprend une licence de danse à Paris 8 pour apporter une dimension théorique et structurelle a des instincts régis tant par sa pratique que par son goût pour les interactions et les voyages-en particulier sa transatlantique à la voile en hiver 2015.

Elle continue d’inquiéter sa pratique autour de workshop et de laboratoires avec notamment Boris Charmatz, Noé Soulier, Volmir Cordeiro ou encore Marlène Monteiro Freitas.

DOSSIERS/PRESSE


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