9 > 13 DÉC
Le Vent des Signes (Toulouse)
14 > 25 AVRIL
Le Vent des Signes (Toulouse)
Résidence d'écriture
Mathilde Meert

Quand je parle j’ai vous dans ma bouche, quand j’écris j’ai vous dans ma main

Moi n’est jamais que provisoire, et gros d’un nouveau personnage qu’un accident, une émotion, un coup sur le crâne libérera.

On veut trop être quelqu’un. Il n’est pas un moi. Moi n’est qu’une position d’équilibre.
Henri Michaux.

Ce projet prend son premier appui sur ces mots de Michaux. L’évidence : dire au travers du moi les autres qui le façonnent et le bouleversent.

Une création comme une thèse qui nous conçoit êtres-passoires, êtres-vagues, en flux et reflux constant, en débordement perpétuel les uns sur les autres. Comme une célébration à la porosité de nos êtres.

Célébrer les glissements mutuels, les équilibres et déséquilibres qui nous mettent en mouvement ensemble. Célébrer le renouvellement du « moi » toujours au bord de la dégringolade où l’autre est appui et élan, jambe ou bras. Et l’écriture comme la traduction de cette continuité entre les autres et soi qui s’imbibe de leur langue en chemin.

Écriture plurielle de l’incertitude, du tâtonnement humain, de l’identité libre et mobile.

Les rivières sont plutôt propres à la pêche. Et à l’amour. C’est pourquoi on se sépare plutôt à la mer qu’à la rivière.

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DISTRIBUTION

Mathilde Meert autrice
Teresa Bertoni composition musique électronique

Projet d’écriture  soutenu par la bourse Vocatio – Fondation d’utilité publique, bourse de soutien à la jeune création (Belgique)

Résidence à Nogaillon (23 > 29 sep 24)
Résidence à Bruxelles (1 > 31 oct 24) autour de la création Et le temps qu’il fait à dix-années lumières (enquête en terrain hospitalier, récit de rencontres avec les professionnels qui ont accompagné et déposé ma mère jusque sous la terre)

CRÉDITS

Shahnez Lassere