Yôko Higashi
Danseuse, compositrice et musicienne, Yoko Higashi débute sur la scène à Tokyo, puis à Lyon après avoir expérimenté différentes expressions corporelles et musicales : musique classique, théâtre Nô, danse Butô, théâtre, etc.
En 2003, elle débute un travail de recherche, en tant que chorégraphe – danseuse, en collaboration avec divers musiciens notamment Lionel Marchetti.
En tant que musicienne-compositrice, elle travaille régulièrement depuis 2014 avec la danseuse chorégraphe Sandrine Maisonneuve et plus récemment, en tant que compositrice, en collaboration avec le réalisateur de films documentaires Yves Montmayeur.
Pour le théâtre, elle s’engage aux créations de Jean Paul Delore régulièrement depuis 2007.
En 2006, elle commence à travailler à un projet musical solo, intitulé hamaYôko : électro-pop influencée par la musique concrète. Ses compositions sont diffusées régulièrement sur France Musique.
Egalement elle a été programmée plusieurs fois dans des festivals organisés par INA-GRM.
En juin et novembre 2018, elle a produit deux spectacles de danse-musique en solo au théâtre Claude Levi-Strauss du musée du Quai Branly suite à l’exposition « Enfers et fantômes d’Asie ».
Yôko Higashi est particulièrement inspirée par les univers sonores cinématographiques.
Loran Chourrau auteur réalisateur – photographe – grahiste
Après une licence d’études théâtrales à l’Université d’Aix en Provence en 1995, Loran Chourrau est d’abord comédien jusqu’en 1998, puis danseur jusqu’en 2005…
En trame de fond, l’amour des images est toujours présent et c’est après de nombreuses expérimentations qu’il décide de se lancer dans la réalisation en créant en 2002 un collectif avec Erik Damiano et Elizabeth Germa : le petit cowboy. Pour parfaire ses envies de cinéma, il devient associé en 2015 de la société de production, Le Gros Indien.
Quelques partenaires pour lesquels il a réalisé des vidéos, photos avec le collectif…
Artistes et Compagnies
Sylvain Huc, le GdRA, lato sensu museum (Christophe Bergon, Camille de Toledo), cie Divergences, la zampa, cie Moebius, Collectif Ramdom, Cie Samuel Mathieu, cie Tabula Rasa (Sébastien Bournac), Cie Gilles Baron, Sandrine Maisonneuve, Divergences (Sylvain Huc), Toméo Vergès, Katcross, Collectif Eudaimonia, Marc Sens, Condor (Bertrand Cantat, Marc Sens, Manusound), Patrick Codenys, Nicolas Simonneau, Claude Faber, Les Chiennes Nationales, Pierre Rigal, Sébastien Barrier, G Bistaki, Hélène Iratchet, le Petit Théâtre de Pain, Valérie Véril, Jordi Kerol, Garniouze, groupe amour amour amour, Marlène Llop, Pierre de Mecquenem, Guy Alloucherie, Nacho Flores, Théâtre Dromesko, P2BYM, 1 Watt ; Crida Company, Eric Lareine, le Periscope, Patrice de Bénédetti, Komplex Kapharnaüm, la Bugne, Cie l’Inattendu / Jacques Nichet, Aurachrome théâtre, Osmosis cie, Jack the Ripper, Phospho, Apach (Cécile Grassin)…
Structures, Institutions, Villes
l’Usine – CNAREP Toulouse Métropole Tournefeuille, ThéâtredelaCité Toulouse, Le Vent des Signes, Circa Pole national des arts du cirque Auch, Atelier 231 – Sotteville-lès-Rouen, Le Bikini – Toulouse, SPAC Shizuoka (Japon), Institut français, Théâtre le Sorano, Fondation Bouygues Telecom, Grand Marathon du Ténéré, les halles de la Cartoucherie, Les Pronomades, festival Nice People, festival de Ramonville, InPACT – Initiative pour le partage culturel – Paris,… projet d’éducation culturelle dans de nombreux quartiers prioritaires, lycées, collèges… DRAC et Région Occitanie, Conseil départemental Haute-Garonne, Ville de Toulouse et plus d’une trentaine sur toute la région Occitanie, Angers, Marseille, Cergy…
Marc Sens
Une des rares choses que Marc Sens n’a pas improvisées, c’est sa naissance – 1964. Le reste procède du libre arbitre : il se jette dans la musique en 1993 et n’en ressort plus, ou alors les neurones fissurés, la guitare sens dessus dessous. Marc commence en solo « parce qu’il ne trouve personne avec qui jouer » (…), ne lit pas le solfège, trop scolaire sans doute pour son tempérament libertaire. Plus influencés par les musiques de films que par le rock, il privilégie plus les ambiances que le format classique couplet/refrain. « Le plus important, c’est mon rapport aux images, plutôt qu’une démonstration technique de guitariste… »
Aucune technique particulière donc, mais un rapport à l’instrument assez unique en son genre, basé sur la spontanéité, l’énergie, une forme de naïveté revendiquée comme telle. Il recherche des sons, des formes de dissonances concordantes, réinvente le larsen, le riff assassin, sans jamais se répéter. Tous les coups sont permis : chaînes, archers, bâtons… Marc Sens utilise les objets, trafique, transforme, magnifie. Les plus pointus y voient du génie, les autres retournent écouter NRJ.
Son premier concert solo a lieu aux Instants Chavirés, en 1998 à Paris à Montreuil , avant d’enregistrer deux albums solo (« Greum », autoproduits, 1999, « Faux ami » Shambala Record, 2001) et un duo (Scrape) avec Cyril Bilbeaud, batteur de Sloy. Il rencontre Caspar Brotzmann et joue en première partie de Noir Désir, Shellac, puis tourne avec Rodolphe Burger, puis avec Yann Tiersen avec qui il enregistre trois albums. La rencontre avec Serge Teyssot‐Gay (Noir Désir) met le feu aux poudres. Ils enregistrent «Contre» avec l’écrivain Lydie Salvayre (Verticales), et fondent « Zone Libre » avec Cyril Bilbeaud, enregistrent un album fatalement explosif (2007), qu’ils tournent en France et à l’étranger. Marc Sens crée par ailleurs plusieurs musiques originales pour le cinéma (« Yamana », documentaire de Fabrice Marquat en 2008), la danse (« Crash », de Bruno Geslin, 2008), ou la radio (France Culture, 2007).
Il travaille avec François Verret pour la « Rhapsodie démente » (2015) et « Dedans-dehors #2″ (2016). Une collaboration solide s’installe avec la compagnie de danse La Zampa depuis 2011. Il participe à la lecture musicale Condor Live aux côtés de son acolyte Manusound et de Bertrant Cantat qui interprète un texte de Caryl Ferey extrait de son roman Condor (Série Noire-Gallimard) ; plusieurs concerts et un livre-disque publié en 2016 ponctueront cette rencontre insolite. Il participe également à Harlem Quartet d’Elise Vigier d’après le roman « Just above my head » de James Baldwin (2017-2018) créé par la compagnie Les Lucioles. En 2018, Marc Sens sort un nouvel album qui ravira les amateurs et connaisseurs de musique de films.
PARCOURS
*4 disques solo : Greum (1999), Faux-Ami (2001), Distorted Vision (2008), Short Stories (2018)
*25 dates avec CONDOR LIVE (avec Manusound et Bertrand Cantat) lecture musicale sur un texte de Caryl Ferey extrait de son romain CONDOR (Série Noire – Gallimard)
*Spectacles Requiem (2011), Spekies (2013), Opium (2014-2016), Bleu (2017), Far West (2018) avec la Compagnie de Danse La Zampa.
*1 Disque avec Olivier Mellano : Phobies (2016)
*60 dates en 2009, 40 dates en 2011 et 2 albums avec trio rock expérimental Zone Libre vs Casey & B.James
*Concerts et Ciné-Concerts avec le trio rock expérimental Zone Libre (Cyril Bilbeaud, Serge Teyssot-Gay)
*3 Disques et 7 ans de tournée avec Yann Tiersen
*Des concerts avec Rodolphe Burger, Miossec, Dominique Petitgand
*Duo “Scrape Project” avec Cyril Bilbeaud
*Participation au groupe “Headphone” avec Jean-Michel Pires et Charles H. Garabed
*La bande originale du documentaire “Yamana” (F. Marquat), du spectacle “Crash” (B. Geslin) et de la fiction radiophonique « Crevasses » Caryl Ferey
*Collaboration avec Christine Ott (Ondes Martenot)