Appelons ça une hypothèse.
Disons que nous avons peut-être besoin de souffler. Besoin d’un moment privilégié pour discuter, réfléchir, sans qu’il soit question d’un projet à monter, d’un partenariat à nouer ou renouer, d’une relation à créer. Un moment pour nous. Un moment pour reconstituer des forces, largement entamées par nos métiers et par la course incessante, la pression, les calendriers, les budgets, les obligations, les injonctions, les attentes, et plus d’une fois le sentiment d’impuissance ou de solitude.
Imaginons que nous avons besoin quelquefois d’échanges simples et sains. D’aiguiser nos intelligences et nos sensibilités sur une poignée de questions, de préoccupations.
Organisons ça quatre fois par an. Un rendez-vous autour d’une préoccupation, mise en commun et discutée. Pas pour la résoudre, mais pour mettre au net, pour vérifier nos bons réflexes, pour réarmer nos valeurs et nos exigences.
Voyons ça comme une séance en club de gym, mais à destination de ces muscles et désirs profonds qui nous constituent.
Un moment pour se libérer du vœu de fausse efficacité de la boutique, et réassurer notre puissance d’agir.
Disons que ce sera un moment de rencontre informelle, de discussions à bâtons rompus, et qu’au fur et à mesure quelque chose devrait s’ancrer dans nos pratiques et nos actions.
Le premier rendez-vous sera animé par Charles Robinson, le deuxième par Paul de Sorbier.
Le premier aura lieu au Vent des Signes, le second à la Maison Salvan.