Valérian appréhende les phénomènes contemporains et les rencontres avec les gens comme matière poétique. Désir de tresser avec elles et eux un poème théâtral vivant. Ensemble devenir semeurs et semeuses d’imprévus féconds.
Dans sa thèse de recherche-création sur l'écriture en scène et après une immersion au Japon dans le cadre du Championnat National de Shodō (calligraphie vivante), Valérian poursuit son geste autour de l'athlétisme affectif de l'écriture.
Dans le cadre de cette résidence de création, il souhaite continuer à écrire en appareil ouvrant son regard-obturateur et son imagination-rétine sur le mouvement des villes. À l'instar de Tentative d'épuisement d'un lieu parisien de Pérec, Valérian se propose d'écrire au sein des hyperlieux (zones industrielles, zones commerciales, stations, échangeurs, périphéries) qui fleurissent autour de nos villes, décentrant ainsi nos centres et provoquant de nouveaux comportements, de nouveaux langages.
Valérian Guillaume