Ici et là poussent des ilots de vie

Et si on re-dessinait un mouton amoureux de la rose ?

Parfois, souvent, au départ la vie, les gens, les systèmes...

Décoincer les nuages. S’arracher. Se déplacer.

Un peu de la terre de mon enfance

Et si, épaule contre épaule, cœur en transparence

Et si je disais juste quel horizon me claustrophobe ou m’évade ?

On active nos rêves d'îlots ?

Georges commençait souvent ses phrases par « moi je dis souvent »

Deux corps, entre les mille corps absents

J’ai vu ses mains de shiatsu. La main mère. La main fille.

Moi Figeac, je la porte en moi.

J’ai regardé ses yeux. Il est des confidences qui rendent digne à la fois qui la fait et qui la reçoit.

J’ai pensé que ce serait un beau titre de livre. « Chanter dans toutes les pièces ».

si j’avais son regard sur les êtres, sa capacité à déterrer/repérer le sublime enfoui en chacun.e

je marche jusqu’à toi et j’écris de toi

parce que c’est à la fois naturel et difficile, une rencontre

il tresse des mots à des brindilles

tout ce qu'Agnès n'a pas oublié

les copains les copines

avant ça, jamais

l’ange savait les secrets des Loudes

il s'est laissé dévarier par leurs mondes

reprendre des forces

libérer nos imaginaires, nous accorder

Valérian Guillaume

Le mot d'Agathe Raybaud à ses invités

paroles qui vont avec le vent

ce désir d'occitan maintenant bien là

la musica

voix douce souple grainée par le large, libre

la déchirure dans le mur

Italo Calvino, Les Villes Invisibles

Navire Avenir | Sébastien Thiéry

on trépigne on s’impatiente on désespère on s’y remet on tente

l’étang renouvelle le vaste

il a dit en riant

comme un mot de passe

invitation poétique

ivresse

variation à la Pina Bausch

ensemble

l’étang renouvelle le vaste

qui pêchent

attention les bateaux meurent dans l’eau

si tu es par-là, passe

soudain une étoile

et les langues se délient

on ne sait pas

dans chaque lieu, voies invisibles souvent